Partie 1 : Ce qu’il faut savoir avant d’acheter une lunette de chasse.

Afin de bien comprendre les différents guides d’achat, comparatifs et descriptifs de votre future lunette de visée vous devez vous familiariser avec le vocabulaire (technique) de l’optique, en général, et plus précisément des lunettes de visée. Sinon vous aurez l’impression qu’on vous parle dans une langue étrangère. Et cela n’est pas très judicieux surtout au moment de choisir son optique et de dépenser plusieurs centaines voire plusieurs milliers d’euros lors de l’achat.

Voici les termes les plus importants et fréquemment utilisés.

• Les chiffres

Nous allons commencer par voir a quoi correspondent tous ces chiffres qui caractérisent nos lunettes de visée ou de chasse.

Le grossissement

Ce sont les chiffres séparés par un tiret (ou le chiffre) qui se trouvent juste avant le « x ».

Il existe 2 types de lunette, celle a grossissement fixe. Exemple : 4×32, 6×42…

Et la plus grande majorité a grossissement variable. Exemple : 1-4×24, 1,5-6×42, 3-12×56…

Le ou les premiers chiffres représentent le grossissement optique (ou zoom), ou bien la plage de grossissement dans le cas de lunette a grossissement variable.

 Par exemple une lunette 1-4x24 aura un grossissement variable de 1x (1 fois) a 4x (4fois).

A noter que plus le grossissement est important plus le champ de vision (FOV) se réduit. C’est pour cette raison que les lunettes a fort grossissement sont utilisées pour les chasses dites d’approche ou d’affût lorsque l’animal est immobile ou presque. Et a l’inverse pour les chasses en battue on préfèrera une lunette a faible grossissement avec un maximum de champ de vision (FOV) pour une acquisition rapide de la cible (animal en mouvement).

Nous pouvons diviser les lunettes de chasse en 3 grands groupes :

• Les lunettes de battue
• Les lunettes d’affût ou d’approche
• Les lunettes dites « mixtes » ou polyvalentes

Au sein de chaque groupe nous trouverons une multitude de plage de grossissement.

L’objectif

Le deuxième chiffre correspond au diamètre en millimètre de la lentille d’objectif de la lunette. C’est la lentille qui se trouve a l’opposé de l’oculaire (le côté ou vous placer votre œil).(Fig.1)

Tout comme les objectifs des jumelles (voir la section jumelles), l’objectif d’une lunette de visée rassemble et concentre la lumière pour produire l’image que vous voyez lorsque vous regardez à travers la lunette. En général, l’objectif est plus grand que le reste de la lunette, en particulier sur les optiques à fort grossissement. Sauf pour les lunettes de battue a faible grossissement ou celui-ci sera plus petit que l’oculaire.

De la même manière que de grandes fenêtres permettent d’éclairer une pièce, un grand objectif permet de faire entrer beaucoup de lumière dans votre lunette de tir. En règle générale, plus l’objectif est grand, plus l’image vue est lumineuse, surtout dans des conditions de faible luminosité. C’est certainement le principal avantage d’avoir une optique avec une grande lentille d’objectif.

Les fabricants d’optique savent très bien que plus le zoom (grossissement) est important plus la luminosité diminue. C’est de la physique, plus exactement de l’optique devrais-je dire.

 Ils associent, ainsi, les forts grossissements a de grands diamètres d’objectif pour contrer cette perte de luminosité.

Cependant, un grand objectif peut parfois être un obstacle. Une lunette avec un grand objectif sera lourde et encombrante. Ce ne sont pas des qualités que l’on souhaite avoir dans une optique utilisée en battue ou l’on doit engager des cibles à courte distance et le plus rapidement possible.

Un grand objectif nécessite également un montage plus haut pour s’adapter au diamètre plus important de la lentille. Comme ces lunettes doivent être montées en hauteur, elles peuvent perturber la visée par une position moins commode et un appui sur la crosse de l’arme diffèrent de celui d’une lunette dotée d’objectif plus petit. Cela peut avoir des effets négatifs sur la précision de votre tir.

• Autres éléments

Voyons maintenant les autres éléments qui composent notre optique et qu’il faut prendre en compte.

Diamètre du tube

De manière générale, sur le marché Européen le diamètre du tube sera de 30 mm, alors qu’aux Etats-Unis il sera de 25,4 mm (1 pouce).

On a tort de croire que les lunettes avec des tubes de 25,4 mm laissent passer moins de lumière, et sont donc moins lumineuse que celle en 30 mm, c’est totalement faux.

Par contre l’avantage d’avoir un tube de 30 mm permet d’augmenter la plage de réglage de la dérive latérale et verticale (en hauteur).

Le réticule

Le réticule est l’élément, souvent une croix, qui vous permet de viser. C’est a dire de savoir ou votre balle est censé finir sa course.

Il y a presque autant de styles de réticules à choisir que de lunettes de visée sur le marché.

 Ils peuvent porter des noms différents en fonction des différents fabricants d’optique. Le plus utilisé pour la chasse sera le réticule 4 (Fig.2) et sa variante le 4A.

Il peut être soit gravé dans le verre, c’est souvent le cas pour les lunettes de qualité dites « haut de gamme » car le procédé coute plus cher a réaliser, soit collé. C’est ce que l’on retrouve dans toutes les lunettes dites « meilleur marché ». L’inconvénient est que la colle peut s’altérer avec le temps et la qualité du réticule peut se dégrader. Dans les cas les plus extrêmes il pourra se fissurer voire même se décoller partiellement ou entièrement.

Enfin il pourra être lumineux, c’est a dire pour les lunettes de chasse qu’il y aura un point lumineux, souvent de couleur rouge au centre de la croix.

Ce n’est pas indispensable mais cela apporte plus de confort et d’efficacité lors du tir, en permettant de bien visualiser le point visé lorsqu’il y a peu de contraste entre l’image de la cible et le réticule (croix).

Qualité du verre et revêtements

Les verres de qualité coutent très cher a fabriquer mais c’est un investissement non négligeable et primordial pour celui qui veut une qualité d’image supérieure.

L’achat d’une lunette équipée de verre de qualité mérite ce surcoût en fournissant des images claires, nettes et précises. Ce qui est très important pour maximiser la réussite de son tir.

La conception et la fabrication de systèmes optiques comme les lunettes demandent un savoir-faire et l’emploi de verre optique de la meilleure qualité qui soit.

Cette qualité associée à une grande pureté a un coût élevé. Que ce soit clair.

La grande majorité des fabricants d’optique (jumelles, longue-vue, lunettes de tir ou bien objectifs d’appareil photo et microscopes) achètent le verre de leurs appareils auprès de producteurs de verre spécialisés.

Les prix varient énormément en fonction de la qualité des verres recherchés.

Cela peut aller de quelques euros à plusieurs centaines d’euros. Et plus il y a de lentilles dans votre optique, plus la qualité est améliorée, mais plus le prix augmente aussi.

Ajoutez à cela le savoir-faire spécifique, notamment des grandes marques, pour assembler les différentes parties qui constituent vos lunettes de tir et vous comprenez pourquoi certains appareils ont des prix de vente parfois si élevés (supérieur à 1000 ou 2000,00 € !!!)

Tous les systèmes optiques souffrent d’insuffisances qui sont des sources d’altération de l’image.

Ces insuffisances sont aussi appelées aberrations. Elles sont liées à la fois à la conception (géométrique) du système optique (sphéricité, coma, astigmatisme, courbure de champs, distorsion).

Et aussi à la nature de la lumière et à son interaction avec la matière, ici le verre (la diffraction et le chromatisme).

Le chromatisme ou aberration chromatique est un problème difficile à résoudre qui affecte principalement les couleurs, cependant les fabricants de verre y arrivent à l’aide de solutions onéreuses (malheureusement pour nos bourses) comme le verre ED et la fluorine.

Verre ED

Le verre ED dit à faible dispersion vient de l’anglais Extreme low Dispersion. Il peut être aussi dénommé UD ou LD et même HD (par certains fabricants). C’est un verre optique qui se compose d’un nombre élevé de constituants dont la pureté est exceptionnelle. Son processus de fabrication est d’une grande complexité.

Ces verres permettent de ne pas “disperser” la lumière lorsque celle-ci traverse les différentes lentilles de nos jumelles. Ils évitent d’avoir des images floues et peu nettes. La définition et la qualité de l’image sont grandement améliorées grâce à ce type de verre. En termes plus techniques on dit que leur constringence est élevée.

La fluorine ou fluorite

Le cristal de fluorine de calcium existe à l’état naturel. Produit de façon synthétique, il permet la réalisation de lentilles de grande taille utilisées dans les jumelles et lunettes de tir.

Le procédé de fabrication est très coûteux car très long (plusieurs jours).

La fluorine synthétique offre un degré de pureté tel qu’il est utilisé par les plus grands fabricants d’instruments optiques (jumelles, longue-vue, lunettes de tir ou bien objectifs d’appareil photo).

Ces verres sont des verres ED à haute constringence et sont utilisés uniquement pour la conception d’optiques dites haut de gamme.

Voici quelques producteurs de verre optique et de fluorine:

• SCHOTT GLAS (Allemagne)

Verre FK51A et PK52A utilisé par Zeiss, Leica et Swarovski.

• OHARA Inc. (Japon)
• HIKARI GLASS CO. (Japon)

Division verre de Nikon

• SUMITA OPTICAL GLASS (Japon)
• CANON OPTRON Inc. (Japon)

Filiale de Canon.

Dans les années à venir, la plupart des instruments optiques intègreront des verres ED, dont les coûts ont tendance à diminuer. Hormis certaines conception très bas de gamme bien sûr, car ces verres coûtent 10 à 20 fois plus cher à fabriquer que les verres “classiques”.

Achromatique et apochromatique

Les instruments dit achromatiques (sans chromatisme) sont obtenus par l’association de 2 lentilles. Cela permet de réduire l’aberration chromatique pour 2 couleurs, le bleu-violet et le vert-jaune. De nombreux fabricants parlent alors de verres HD pour High Definition en anglais, idem en français (Haute Définition).

Les instruments dit apochromatiques (“apo” en abrégé) sont, eux, obtenus par l’association de 3 lentilles. Ils permettent une correction presque parfaite des 3 couleurs primaires, rouge, vert et bleu.

Un verre de qualité associé a de bons traitements améliorent la qualité de l’image observée. 

Les revêtements permettent de limiter les reflets, d’augmenter la luminosité et de protéger les lentilles des rayures et micro-rayures qui a terme font baisser la qualité de l’image perçue.

Les termes suivants sont utilisés pour décrire les revêtements des lentilles de nos lunettes. Je les ai répertorié de la qualité la plus faible à la plus élevée.

Revêtu (C) – une ou plusieurs des surfaces des lentilles sont recouvertes d’une fine couche antireflet.

Entièrement revêtu (FC) – toutes les surfaces air-verre sont dotées d’au moins un mince revêtement antireflet.

Multicouche (MC) – plusieurs couches de revêtement ont été appliquées sur une ou plusieurs des surfaces des verres.

Entièrement multicouches (FMC) – plusieurs couches ont été appliquées sur toutes les surfaces des verres.

Tourelles et réglages

Votre lunette est équipée de 2 tourelles qui permettent de régler le réticule pour plus de précision. Vous utilisez les tourelles pour régler le zéro de votre lunette une fois qu’elle est montée sur votre arme.

La tourelle située sur le dessus de la lunette est la tourelle d’élévation. En ajustant cette molette, vous déplacerez le point d’impact verticalement.

L’autre tourelle, généralement situé sur le côté de la lunette, est la tourelle de réglage latéral ou de la dérive. Celle-ci permet de régler le point d’impact horizontalement.

Ne sous-estimez pas l’importance des tourelles de qualité. Recherchez une lunette dont les tourelles émettent un clic audible à chaque réglage.

Les tourelles « tactiques » à réglage rapide, ou tourelles « balistiques », sont une excellente option pour le tir à longue distance. Les tourelles tactiques accélèrent le processus de réglage de l’élévation et du dévers sur le terrain, vous aidant à compenser rapidement les vents latéraux et la chute des balles sur la distance.

Dégagement oculaire (Eye relief)

Le dégagement oculaire est la distance qui sépare l’oculaire de votre œil. (Fig.3)

Pour bien voir dans une lunette de tir notre œil doit se placer a une distance adéquate. Ni trop près ni trop loin. Cette distance permet aussi d’éviter les blessures lors du recul de l’arme.

Elle est généralement comprise entre 9 et 10 cm.

Certaine marque, comme Swarovski, propose des lunettes avec un dégagement oculaire plus important de l’ordre de 12 cm. Ces lunettes sont adaptées aux gros calibres engendrant un fort recul de l’arme.

• Acronymes

Voyons maintenant les différents acronymes que l’on peut trouver a la suite des indications de grossissement et d’objectif de l’optique.

Ils peuvent indiquer une information importante sur la lunette. Les acronymes sont issu de l’Anglais mais ne vous inquiétez pas, nous allons voir tout cela en détail et en Français.

Voici les acronymes les plus courants, leur signification et leur importance.

FOV

Cet acronyme signifie Champ de vision en Français « Field Of View ». Le champ de vision est la surface ou l’étendue que vous pouvez voir lorsque vous regardez à travers la lunette. Le champ de vision est généralement mesuré à 100 mètres. Plus le grossissement augmente, plus le champ de vision se réduit.

Les chasseurs en battue aux gros gibier qui rencontrent régulièrement des cibles mobiles auront besoin d’une lunette de visée avec un large champ de vision.

AO

AO signifie  objectif réglable « Ajustable Objective ». Cela n’a rien à voir avec la mise au point de l’image, enfin un peu quand même. Il s’agit plutôt d’un réglage de parallaxe. (La pаrаllахe est l’effet optique qui fait que le réticule de la lunette semble se déplacer ou flotter lorsque vous bougez votre tête). Le réticule de notre optique et la cible n’étant pas dans le même plan lorsque l’on vise un point donné avec notre œil (lui aussi dans un autre plan) il peut y avoir une erreur due au mauvais alignement de ces 3 entités (œil, réticule et cible).

Je sais que c’est un concept assez difficile a comprendre et a imager, mais je vais quand même essayer de vous l’expliquer assez simplement en prenant l’exemple du compteur de votre voiture.

Lorsque vous conduisez et que vous regarder votre compteur pour savoir a quelle vitesse vous rouler, vous faites une lecture précise et non erronée car vous êtes en face de votre compteur et votre œil, l’aiguille et le cadran sont bien alignés. Si vous demander au passager assis a vos cotés de vous dire a quelle vitesse vous roulez, il va vous donner une vitesse différente (et erronée) de la votre.

Tout ceci est du au fait que son œil n’est pas dans l’axe et l’alignement de l’aiguille et du cadran.

La correction de parallaxe dans cet exemple permettrait de mettre l’aiguille et le cadran dans le même plan et donc de faire une lecture précise de la vitesse peut importe où l’on se trouve (côté conducteur ou passager).

J’espère que cela vous parait un peu plus clair maintenant.

Le chasseur a l’approche moyen n’a pas besoin de s’inquiéter outre mesure de la parallaxe. La plupart des lunettes de visée sont réglées d’usine pour être exemptes de parallaxe à des distances de chasse typiques (généralement entre 100 et 150 mètres). À moins que vous ne chassiez des animaux à des distances extrêmes, la parallaxe ne devrait pas être une préoccupation majeure.

Un objectif réglable ou correction de parallaxe peut être un atout sur une lunette puissante (10x ou plus) qui est utilisée pour le tir à longue distance où les incohérences dans le placement de la joue et de l’œil peuvent avoir un effet énorme sur la précision.

Premier ou second Plan Focal (FFP ou SFP)

On parle de premier plan focal (FFP pour « First Focal Plan ») ou second plan focal (SFP pour « Second Focal Plan ») pour indiqué dans quel plan focal se trouve le réticule de notre optique. (Fig.4)

Lorsqu’on a une lunette avec un réticule dans le premier plan focal (FFP) cela signifie que lorsque vous zoomez sur une cible, la taille du réticule augmente proportionnellement à l’image.

Certains chasseurs préfèrent les lunettes de visée FFP car elles offrent une plus grande polyvalence de tir. Lorsque vous chassez, vous ne savez jamais si un joli mâle va passer à 50 ou 300 mètres. Une lunette FFP vous permet de faire des ajustements simples et précis pour correspondre à la distance de la cible. Ces lunettes sont généralement plus chères a produire et de nos jours on en trouve quasiment plus.

Les lunettes avec un réticule dans le second plan focal (SFP), la taille du réticule ne change pas. Cela peut entraîner certaines incohérences, car le réticule ne change pas proportionnellement à la cible lorsque vous effectuez un zoom avant, mais ne change en rien la précision. La majorité des lunettes de visée du marché sont équipées de réticule dit invariant, placé dans le second plan focal (SFP).

MIL (ou MRAD)

MIL n’a en fait rien à voir avec l’armée. Il s’agit plutôt d’une lunette qui règle l’élévation et le déport en milliradians. Un milliradian est une mesure angulaire du système métrique.

Les lunettes de visée MIL (ou MIL-dot) comportent de petits points sur les réticules horizontal et vertical pour aider les tireurs à compenser les vents latéraux ou la chute des balles. Ce style de réticule est utile pour le tir à longue distance. Ils sont également utiles aux tireurs de poudre noire et d’arbalète, qui sont souvent confrontés à une chute importante de la balle sur la distance.

MOA

MOA signifie minute d’angle « Minute Of Angle ». Dans ce contexte, une « minute » est une infime partie d’un angle. Si vous achetez une lunette de visée MOA, cela signifie que le réticule comportera des marques de hachage dont la fonction est similaire à celle des points d’une lunette MIL-dot. En fait, le système MOA utilise les pouces et les yards (système anglo-saxon), tandis que le système MIL-dot utilise le système métrique.

Partie 2 : La meilleure lunette pour vos besoins

La chose la plus importante à considérer est la façon dont vous prévoyez d’utiliser votre optique. En fait, qu’attendez-vous de votre lunette ?

Avant de vous plonger dans des modèles spécifiques, posez-vous ces questions :

Je chasse plutôt en battue ou a l’approche (ou affût) ?

En battue nous réalisons des tirs a courte distance sur des gibiers en mouvement nécessitant une acquisition rapide.

A l’approche, c’est l’inverse. Nous réalisons des tirs a longue distance, sur un animal a l’arrêt ou au pas et nous avons un peu plus de temps pour prendre la visée.

Si vous voulez pratiquer les 2 disciplines avec la même lunette c’est faisable grâce aux lunettes dites mixtes, ou polyvalentes

Quels sont les critères de choix d’une bonne lunette de battue ?

• Une bonne lunette de battue doit permettre une acquisition de cible rapide et en toute sécurité. Pour cela elle doit proposer un champ de vision (mesuré à 100 m) qui doit être le plus grand possible. Mais aussi une bonne clarté (une bonne transmission de lumière) afin de pouvoir bien identifié le gibier.
• Le grossissement de la lunette de battue sera toujours compris entre 1x c’est a dire qu’il n’y a aucun grossissement, et 4x, 5x, 6x ou 8x.
• Concernant le diamètre de l’objectif ce sera 24 mm le plus fréquent.

Nous trouverons donc des lunettes de battue du type : 1-4×24, 1-5×24, 1-6×24 et 1-8×24

Pour revenir sur le facteur luminosité, celui-ci est a prendre en compte, mais n’est pas primordial. La quasi totalité des tirs en battue se font généralement en plein jour. Cela ne trouvera son importance uniquement en cas de tir en sous-bois par temps couvert voire pluvieux. Les lunettes de battue disposant de meilleurs traitement optiques associé a des verres de haute qualité (HD, au fluor cf section Qualité du verre et revêtements) vous offriront un léger avantage comparé aux lunettes moins performantes mais aussi moins onéreuses.

Partie 3 : Trouvez la meilleure lunette de visée pour votre budget

Vous pouvez certainement trouver des lunettes de chasse dont le prix est inférieur à 100 €. Vous pouvez également trouver des lunettes de visée haut de gamme dont le prix dépasse largement 3 000 €.

Bien qu’il existe des lunettes de chasse adéquates dans le bas de l’échelle des prix, les vraies perles sont celles dont le prix est élevé. Le vieil adage « Vous obtenez ce pour quoi vous payez » est certainement vrai dans le monde des lunettes de visée.

Bien qu’il soit tentant de dépenser beaucoup d’argent pour une arme et de faire des économies sur votre optique, ne cédez pas à la tentation. Un chasseur ou un tireur avisé dépensera plus pour sa lunette que pour son arme.

Mon conseil ? Investissez autant que vous le pouvez dans une optique de qualité. Je vous promets qu’une fois que vous aurez expérimenté les avantages d’une lunette de qualité supérieure, vous ne regretterez pas cet investissement. Cependant, si votre budget maximum est de 300 € pour votre optique, trouvez la meilleure lunette possible dans cette gamme de prix. Vous dépenserez probablement la totalité des 300 €.

Conclusion

Quel que soit la combinaison arme-lunette, un tir réussi ne dépend que de la personne qui appuie sur la gâchette. La pratique est le meilleur moyen d’améliorer vos performances et vos résultats. Afin d’améliorer vos compétences de tir assurez-vous de passer du temps en stand de tir ou ailleurs a envoyer du plomb sur la cible. Comme un sportif de haut niveau, l’entrainement est primordial.

Bien connaitre son arme et surtout son optique est important et ce guide est fait pour ça. La connaissance est le pouvoir. J’espère avoir pu vous aider a trouver la meilleure lunette de chasse pour vos besoins personnels.